Objectif global :
Favoriser l'émergence de réunions régulières d'éthique dans les services de soin.
A l’issue de la formation, le stagiaire aura pu :
Les contenus de la formation :
Formation sur le site de l'hôpital dans une salle adaptée à la taille du groupe, équipée d'un vidéoprojecteur, d'un paperbord et permettant des travaux de sous-groupes.
10 demi-journées espacées + une rencontre de synthèse.
Une démarche pédagogique ACTIVE
Une démarche pédagogique IMPLIQUANTE
Une démarche pédagogique RIGOUREUSE
Une démarche pédagogique RESPECTUEUSE des personnes
La formation est accessible aux personnes en situation de handicap, visible ou non-visible.
Les personnes en situation de handicap ou la personne chargée de la formation pourra entrer en contact avec le formateur avant la formation (10-15 jours avant) afin d'échanger sur les modalités d'adaptation nécessaires aux bonnes conditions de déroulement de l'action de formation.
Public visé : Personnels hospitaliers, Équipe pluridisciplinaire
Format : Présentiel
Pré-requis : Etre en contact avec les patients, Etre en contact avec les résidents
Modalités et délai d'accès : Délai d'accès : 2 mois
Modalités d'évaluation : Questionnaire d’évaluation de l’atteinte des objectifs de la formation par le participant, Questionnaire de satisfaction de la formation (réponse aux attentes, utilité perçue)
Rythme : Séquencé, Sur mesure
Niveau de Formation : D - Autre formation professionnelle
Tarif formation HT : 7000,00 €Dans Bordeaux et son agglomération.
11.0 jour(s)
33.0 heure(s)
Résumé du programme
Le choix de la situation, qui sera travaillée pendant un temps annoncé, se fait à partir des propositions des membres du groupe (idéalement le groupe s'est mis d'accord avant la rencontre). La formulation de la manière d'avoir procédé à ce choix donne au groupe un premier temps de réflexion. Le moment du choix de la situation qui sera travaillée est un moment structurant car c'est là que se manifeste ce qui traverse le groupe de collègues. Le groupe, animé par le formateur, peut décider de commencer par telle ou telle situation en fonction de l'intérêt qu'elle suscite pour les autres ou de l’urgence apparente pour les personnes qui l'ont vécue.
Une personne expose donc une situation qui interroge sur le plan éthique, quelle qu'elle soit, à la condition qu'elle soit en lien avec le travail. Nous l'écoutons sans l'interrompre. Elle s'exprime aussi longtemps qu'elle le souhaite sous la forme qu'elle souhaite. Il n'y a à ce moment-là aucune attente qu'elle le fasse de façon claire ou ordonnée. Le plus souvent ce récit dure de cinq à dix minutes. L’intervenant précise aux personnes que le fait de faire ce récit peut mobiliser des affects qui peuvent être dits mais pas nécessairement, il n'y a pas de registre à privilégier.
Lorsque le narrateur estime avoir terminé, la phase de questionnement débute. Les questions visent à éclaircir les points qui ont besoin de l'être pour que nous puissions partager le plus possible ce dont il est question. Les questions ont comme volonté de pousser la réflexion éthique sous toutes les formes envisageables. L’intervenant favorise les questions du groupe.
Celui ou celle qui le souhaite intervient pour exprimer ce qu'il a compris, à partir de lui et non depuis une position de savoir ou d’expertise. L’intervenant demande au groupe de prendre la précaution d'émettre des hypothèses. La personne qui a exposé écoute et note si elle le souhaite. Des références à d'autres situations similaires peuvent être évoquées. Des avis, des questionnements, des confrontations peuvent apparaître, le formateur les régule. L’intervenant, s’il le trouve pertinent pour le groupe, peut aussi émettre des hypothèses de compréhension, de réflexion, faire des apports conceptuels dans le champ de l'éthique du soin.
Après avoir exploré le plus possible de résonances et d'hypothèses et les avoir mises en perspective, nous tentons ensemble de dégager ce dont il a finalement été question pour ceux qui ont écouté. Nous le mettons en relation avec les grands enjeux de l'éthique du soin, de l'implication dans le travail ou dans le rapport à un groupe, une institution, etc. La parole est ensuite donnée à la personne qui a fait le récit, qui peut, si elle le souhaite, nous dire où elle en est après l'exploration de la situation par le groupe. Nous pouvons le cas échéant dégager des pistes spécifiques ou plus générales, pour le groupe, en termes d'action, de réflexion ou de lecture.
Le choix de la situation, qui sera travaillée pendant un temps annoncé, se fait à partir des propositions des membres du groupe (idéalement le groupe s'est mis d'accord avant la rencontre). La formulation de la manière d'avoir procédé à ce choix donne au groupe un premier temps de réflexion. Le moment du choix de la situation qui sera travaillée est un moment structurant car c'est là que se manifeste ce qui traverse le groupe de collègues. Le groupe, animé par le formateur, peut décider de commencer par telle ou telle situation en fonction de l'intérêt qu'elle suscite pour les autres ou de l’urgence apparente pour les personnes qui l'ont vécue.
Une personne expose donc une situation qui interroge sur le plan éthique, quelle qu'elle soit, à la condition qu'elle soit en lien avec le travail. Nous l'écoutons sans l'interrompre. Elle s'exprime aussi longtemps qu'elle le souhaite sous la forme qu'elle souhaite. Il n'y a à ce moment-là aucune attente qu'elle le fasse de façon claire ou ordonnée. Le plus souvent ce récit dure de cinq à dix minutes. L’intervenant précise aux personnes que le fait de faire ce récit peut mobiliser des affects qui peuvent être dits mais pas nécessairement, il n'y a pas de registre à privilégier.
Lorsque le narrateur estime avoir terminé, la phase de questionnement débute. Les questions visent à éclaircir les points qui ont besoin de l'être pour que nous puissions partager le plus possible ce dont il est question. Les questions ont comme volonté de pousser la réflexion éthique sous toutes les formes envisageables. L’intervenant favorise les questions du groupe.
Celui ou celle qui le souhaite intervient pour exprimer ce qu'il a compris, à partir de lui et non depuis une position de savoir ou d’expertise. L’intervenant demande au groupe de prendre la précaution d'émettre des hypothèses. La personne qui a exposé écoute et note si elle le souhaite. Des références à d'autres situations similaires peuvent être évoquées. Des avis, des questionnements, des confrontations peuvent apparaître, le formateur les régule. L’intervenant, s’il le trouve pertinent pour le groupe, peut aussi émettre des hypothèses de compréhension, de réflexion, faire des apports conceptuels dans le champ de l'éthique du soin.
Après avoir exploré le plus possible de résonances et d'hypothèses et les avoir mises en perspective, nous tentons ensemble de dégager ce dont il a finalement été question pour ceux qui ont écouté. Nous le mettons en relation avec les grands enjeux de l'éthique du soin, de l'implication dans le travail ou dans le rapport à un groupe, une institution, etc. La parole est ensuite donnée à la personne qui a fait le récit, qui peut, si elle le souhaite, nous dire où elle en est après l'exploration de la situation par le groupe. Nous pouvons le cas échéant dégager des pistes spécifiques ou plus générales, pour le groupe, en termes d'action, de réflexion ou de lecture.